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Il était un Havre
Il était un Havre
  • Comme son nom l’indique, Le Havre fut d’abord un port avant de devenir une ville. C'est à la fois la plus récente des villes françaises et le benjamin de nos grands ports. Je vous propose un petit voyage dans le temps à la découverte de son passé.
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 Sauf indication contraire, toutes les cartes postales, gravures et photographies qui illustrent les messages de ce blog proviennent de la collection personnelle de l'auteur.

 

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Vous pouvez le commander en ligne :

www.editions-complicites.fr (4 euros de frais d’envoi), www.fnac.com, www.librairielechatpitre.com, www.armitiere.com, www.librairielabuissonniere.com, www.decitre.fr, www.rakuten.com, www.librest.com, www.leslibraires.fr.

 

Au Havre, il est en vente à la Galerne, à la FNAC et à Auchan Montgaillard.

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8 mars 2017

Le havre de Grâce

Le havre de Grâce
Qu’y avait-il précisément sur ce fameux site de la crique dite « de Gr âc e », composé en fait de trois plans d’eau navigables à marée haute dont l’un deviendra l’avant-port du Havre tandis qu’un second abritera le bassin du Roi ? 1 Y avait-il un havre...
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4 mars 2017

La saga du port

La saga du port
L'entrée du port Au début du XVIe siècle, les bateaux de pêche qui trouvaient refuge dans cette branche de la crique qui donnera naissance à l’avant-port du Havre y accédaient par un chenal situé à l’est, non loin de la fosse de Leure. La mission confiée...
9 février 2019

Un havre avant Le Havre

Un havre avant Le Havre
Qu’y avait-il précisément sur ce fameux site de la crique dite « de Gr ass e » (transformé depuis en « de Gr âc e »), composé en fait de trois plans d’eau navigables à marée haute dont l’un deviendra l’avant-port du Havre tandis qu’un second abritera...
16 février 2017

Les fortifications

Les fortifications
Vauban inspecte les fortifications de la ville Nous nous garderons bien d’affirmer, comme Charles Vesques, que « François 1er, en fondant Le Havre, eut pour but unique d’en faire un port capable d’empêcher les descentes des Anglais sur les côtes de la...
7 février 2017

Bléville

Bléville
Bléville en 1882. (E. Martin, d'après un dessin de M. J. George, extrait de "Histoire de Bléville" de Léon Braquehais.) Dans son « Histoire de Bléville » 1 , Léon Braquehais se penche, bien évidemment, sur l’étymologie de Bléville, à propos de laquelle...
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6 février 2017

Les deux Sanvic

Les deux Sanvic
L'église de Sanvic (Image extraite de l'album "Vues du Havre") On s’interrogera sans doute encore longtemps sur les véritables origines du nom de Sanvic. Présence saxonne pour les uns, – « Si nous voulions émettre ici une étymologie pour Sanvic, nous...
5 février 2017

Ingouville

Ingouville
L'ancienne église d'Ingouville, aujourdhui chapelle, telle qu'elle est parvenue jusqu'à nous. Au pied de la falaise qui domine les marécages qui verront naître Le Havre, on note la présence d’un village du nom d’Ingouville, dont l’étymologie demeure très...
8 mai 2024

Leure, cité portuaire (1ère partie)

 

Le tour du Havre des Émeutiers

Leure, cité portuaire (1ère partie)

 

« À l’extrême sud-est de la plaine, le plan d’eau de la crique de Leure formait une anse ouverte sur l’estuaire de la Seine, dont le cours s’épanchait avec une force insoupçonnée un peu plus en aval dans la baie. Sur ses rives à demi marécageuses, des grosses barques étaient échouées, semblant avoir été abandonnées là par les hommes. Redevenue naturelle et sauvage, la crique avait néanmoins jadis connu sa période de prospérité. Elle avait été durant plusieurs siècles l’avant-port d’Harfleur, le refuge des navires attendant le retour de la marée, le port d’accueil de ceux dont le tirant d’eau ne permettait pas de remonter le cours de la Lézarde jusqu’à Harfleur ou celui de la Seine jusqu’à Rouen » (Extrait du roman « Les Émeutiers du Grand Quay »).

 

Il ne fait guère de doute que Leure est le véritable ancêtre de la ville du Havre. Des Historiens ou chroniqueurs comme Charles Quin et Alphonse Martin, entre autres, ont levé les derniers doutes qui pouvaient subsister à ce sujet. C’est donc tout naturellement que Leure, cité portuaire et avant-port d’Harfleur et de Rouen, a toute sa place dans notre tour du Havre des Émeutiers.

Plan de l'embouchure de la Seine et de la crique où le Havre a été construit (détail) – Source Archives Municipales du Havre, cote FRAC076351 – 1Fi0030.

 

Mais doit-on parler de Leure, de L’Heure ou de Leure ? La meilleure façon de répondre à cette question ne serait-il pas s’attarder quelques instants sur les essais d’étymologie de son nom ?

 

Cette forme orthographique du nom de Leure pourrait être une évolution d’Ora (rivage). Dans le tome 1 de son « Histoire de Leure et d’Ingouville », Alphonse Martin précise : « L'origine et l'étymologie du nom de Leure sont assez difficiles à expliquer. Le plus ancien texte latin qui soit connu est de 1054, où l'on a écrit Lura ; aux XII et XIVe siècles , on trouve indistinctement Luram, Lora ( 1181 ) , Leura ( 1180) , Loram ( 1163) , Lora ( 1309. Si la véritable orthographe primitive était Lora , on pourrait conclure qu'elle signifie l'orée de la mer ou du fleuve ». « On écrivait jadis Leure, tiré, a-t-on dit, de Lodurum qu'on trouve dans des titres de monastère mais pour nous Lodurum a été plutôt, comme les mots de basse latinité, forgé d'après le nom vulgaire. Quant à l'Heure avec un H, il ne s'explique par aucune étymologie », écrivit Charles Quin dans son ouvrage « Le Havre avant l’Histoire ».

 

Quant à Louis Leplay et Bernard Esdras-Gosse, ils ont écrit dans leur ouvrage « Le Havre, des drakkars au Normandie » : « Ses anciens compagnons (de Rollon) établissent entre Graville et Harfleur un camp retranché où ils mettent à l’abri le fruit de leurs rapines, ils dénomment ce camp « L’alluvion » (en vieux norvégien Oÿr), ÿ scandinave a le son de U, Ö celui de eu, cela devint vite l’Eure ».

Vue de l’estuaire à la hauteur de la pointe du Hoc, dessin aquarellé par Roessler (Image extraite de « Le Havre, un port, des villes neuves)

Enfin, un parchemin daté du 13 février 1358, qui a fait en 1873 l’objet d’une communication du Docteur Leroy, lequel était alors président de la Société Havraise d’Études Havraises, confirme qu’en 1358, ce nom s’écrivait bien Leure. Ce n’est donc que dans les siècles suivants que son nom s’est altéré en L’Heure, puis en L’Eure.

 

L’occupation du site est vraisemblablement très ancienne puisqu’il y a été découvert des pierres taillées par éclats en silex, des hachettes en pierre polie et des outils ou armes dites haches celtiques en bronze. Les Gaulois et les Romains y ont sans aucun doute séjourné comme en témoignent les meules gallo-romaines en pouding tertiaire de nos environs, propres à moudre les grains retrouvés sur le secteur. D’autre part des débris d'embarcations ont été trouvés durant le creusement des bassins de la Barre et Vauban. « Les chroniques des grands monastères établissent qu'il existait, sous les Mérovingiens et les Carlovingiens, sur le littoral de l’Eure et aux environs, des salines qui paraissent remonter au temps des Romains. On trouve ces salines désignées et «garées » aussi sur les cartes du service vicinal, à côté des ruines romaines, entre la vieille et la nouvelle Eure », écrivait Charles Quin dans son ouvrage « Le Havre avant l’Histoire ».

 

Puis vinrent les Saxons qui, à leur tour, occupèrent cette partie du rivage dénommée la vieille Eure. La station qu’ils fondèrent se situait à l’extrémité orientale du territoire, un lieu qu’ils nommèrent le Hoc, nom qui signifie en saxon pointe, crochet. Aux Saxons succédèrent les Vikings. Il n’est pas interdit de penser que les hommes du Nord abordèrent sur le rivage de l'Eure lors de l’une ou l’autre de leurs incursions dans l’estuaire de la Seine. De là à penser certains d’entre eux s’y installèrent à demeure, il n’y a qu’un pas qu’il n’est sans doute pas très hasardeux à franchir. C’est d’ailleurs à leur implantation sur ce site que Françoise Deschamps a consacré le début de son passionnant roman « Les sentinelles de l’estuaire – Les oubliés de Leure » (Éditions C. Corlet, 2008).

La « petite Heure » (en haut à gauche) et la « grande Heure » (à droite au centre) représentées sur le plan du Havre et de la plaine comprise entre la côte d’Ingouville et la Seine (Image extraite de l’ouvrage « IVe centenaire de la fondation du Havre, 1917).

La ville de l’Eure a commencé à se développer sous le gouvernement des hommes du Nord qui renforcèrent les défenses établies par les Romains et les Saxons. Ces ouvrages défensifs avaient pour but de protéger l’embouchure de la Lézarde, le port intérieur du Hoc et le port extérieur établi sur la Seine. Il se dit que les premiers ducs de Normandie y armèrent des flottes, notamment une partie des navires qui permirent à Guillaume le Bâtard d’entreprendre la conquête de la terre des Angles.

 

La présence d’un port important y est attesté dès 1040, l’existence d’une église est mentionnée en 1054 et son nom apparaît dans un acte ducal de cette même année 1054. Preuve de son importance, au Moyen Âge, la cité était ceinte de remparts, de deux tours de guerre et de trois redoutes. En 1330, le roi Philippe le Bel fit augmenter les fortifications qui protégeaient ces ports.

 

L’importance de la ville de Leure était déjà notable à la fin du XIIIe siècle. La cité portuaire restera durant plusieurs siècles une prévôté particulière pendant plusieurs siècles et un port recevant les marchandises d’Angleterre, d’Irlande, des pays du nord, du Portugal et des Algarves, des royaumes de Castille et d’Aragon… « Elle eut ses coutumes, ses franchises, droits de perception, de barrage, d’ancrage ; ses dépendances embrassaient la plaine, de la Lézarde jusqu’au Chef de Caux. On y voyait encore au XVIIe siècle, rapporta le bénédictin Dom Duplessis, un très beau quai en pierre », rappelle Charles Quin dans son ouvrage « Le Havre avant l’histoire ».

 

Dans une communication publiée en 2010 dans le numéro 68 de la revue des Cahiers Havrais de Recherche Historique, Françoise Deschamps mentionne : « Au XIIIe siècle, Leure connaît une période de prospérité. Comme les autres cités de l'estuaire, elle développe davantage les activités de commerce maritime. Leure est l'avant-port d'Harfleur, c'est-à-dire port d'allège pour les navires qui ne peuvent remonter jusqu'au port de commerce d'Harfleur. À ce titre, Leure détient une prévôté comme Harfleur. Les navires passant ou appontant dans son port doivent s'acquitter de taxes et de redevances auprès du prévôt ».

La fosse de Leure (Image extraite de « Les ancêtres du Port du Havre »)

Leure était donc bien, avant la création du port du Havre, une cité et un port prospères, dynamiques, de toute première importance, dont le rôle fut essentiel pour l'économie de la Normandie et du royaume. Et s'il en fallait donner des preuves, il suffit de lire dans l’ouvrage de Marcel Hérubel « Les origines des ports de la Seine Maritime » que Louis XII avait projeté, en 1509, de réparer la fosse de Leure et que c'est dans cette même fosse de Leure que fut construite la « Grande Françoise », cette nef de la démesure voulue par le jeune roi de France François 1er, dont on sait qu'elle ne put jamais gagner la haute mer. Leure, était bel et bien, en ce début du XVIe siècle, encore présente, opérationnelle et dynamique…

 

                                                                                    (À suivre…)

 

 

 

Sources:

 

« Histoire de Leure et d’Ingouville », tome 1, Alphonse Martin, 1882.

« Le Havre avant l’Histoire », Charles Quin, 1876.

« Hier, Le Havre, tome I », Jean Legoy, 1996.

« Histoire des rues du Havre », Charles-Théodore Vesque, 1876.

« Le Havre, Petite Histoire illustrée », Émile C. de Beaucamp et N. Le Grix, Réédition, Le livre d'Histoire, 2017.

« IVe centenaire du Havre – Origines du XIIe au XVIe siècle », Alphonse Martin, 1917.

« L’ancien Havre », Abbé Lecomte, publié dans le recueil de la Société Havraise d’Études Diverses de 1859.

« Le Havre de Grâce au Moyen Âge », Alphonse Martin, publié dans le recueil de la Société Havraise d’Études Diverses de 1923.

« Le Havre, des drakkars au Normandie », Louis Leplay et Bernard Esdras-Gosse, 1932.

« Le Havre, Petite Histoire civile, politique, militaire et économique », Frédéric de Coninck, 1869.

« Les ancêtres du port du Havre », Marcel Hérubel, 1936.

« Si le quartier de Neiges m’était conté », Louise Bengtsson, Marius Bastide, Thérèse Cassani, 2005.

« Les sentinelles de l’estuaire – Les oubliés de Leure », Françoise Deschamps, 2009.

« À la recherche de Leure ou l'Heure perdue », Françoise Deschamps, Cahiers Havrais de Recherche Historique, numéro 68, 2010.

« Les origines des ports de la Seine Maritime », Marcel Hérubel, 1930.

 

 

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