Le château-fort de Graville
Comme le château de Tancarville et celui d’Orcher, dont, sans aucun doute, nous parlerons plus longuement dans un prochain billet, la fonction principale du château-fort de Graville était d’assurer la défense de l’estuaire de la Seine et d’annihiler toute tentative de remontée du fleuve d’une flotte ennemie jusqu’à Rouen, Paris, voire le reste du territoire.
Quand fut-il construit ? Où se dressait-il ? À quoi ressemblait-il ? Jusqu’où s’étendait sa juridiction et son influence ? Quand s’est constituée la seigneurie de Graville ? Quel rôle le château-fort et ses seigneurs jouèrent-ils dans la vie et l’économie de la pointe de Caux ? Quels rapports les seigneurs de Graville entretenaient-ils avec les autres seigneurs de la contrée, avec leurs vassaux et avec les autres localités qui les environnaient ?
Quand et pourquoi la seigneurie de Graville amorça-t-elle son déclin ? Pourquoi le château fut-il délaissé, puis abandonné ? Pour quelles raisons et par qui fut-il finalement démoli ?
À toutes ces questions que tous les petits curieux d’Histoire comme moi se posaient sur ce château-fort qui se dressait jadis au pied de la falaise morte sur les flancs de laquelle est juchée l’antique abbaye de Graville, Alphonse Martin a répondu avec toute la pertinence et la rigueur dont il est coutumier dans cette communication publiée dans le Recueil de Société Havraise d’Études Diverses en 1922.
Comme je l’ai déjà fait en d’autres occasions, j’ai extrait le texte en question de son recueil, remis en forme et converti en format pdf.
Vous trouverez ci-dessous le lien qui vous permettra, si cela vous intéresse, de le télécharger :