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Il était un Havre
Il était un Havre
  • Comme son nom l’indique, Le Havre fut d’abord un port avant de devenir une ville. C'est à la fois la plus récente des villes françaises et le benjamin de nos grands ports. Je vous propose un petit voyage dans le temps à la découverte de son passé.
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Au Havre, il est en vente à la Galerne, à la FNAC et à Auchan Montgaillard.

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26 mars 2018

La Fayette, Havrais d'honneur

 

Bassin du HavreLe bassin du Havre en 1776

C’est le 12 octobre 1921 que se déroula à l’angle des quais Notre-Dame et de Southampton une cérémonie particulière. À l’initiative de la Société des Amis du Vieux Havre et en présence de nombreuses personnalités havraises et de consuls américains était inaugurée la plaque commémorative rappelant qu’en cet endroit précisément le petit-fils de Benjamin Franklin avait remis au général La Fayette l’épée d’honneur que lui avait décerné le congrès américain en reconnaissance de son engagement à la cause des Insurgents et des services rendus à la nation américaine. Le discours que prononça à cette occasion le président de l’association, l’éminent docteur Leroy, rappelait la présence du célèbre marquis au Havre au cours de l’année 1779 et le rôle qui avait été le sien dans l’engagement des armateurs et des négociants havrais qui avaient apporté un soutien et une aide concrète aux troupes engagées dans la guerre d’indépendance que les dits Insurgents menaient alors contre la domination anglaise.

 

Quai de southampton (6)

Cette plaque, apposée alors sur le bâtiment des Douanes, est encore visible de nos jours sur la façade de l’immeuble Perret reconstruit qui fait l’angle des quais Notre-Dame et de Southampton.

Marie-Joseph Paul Yves Roch Gilbert du Motier, marquis deLa Fayette, fut donc présent au Havre de janvier à octobre 1779. Et ce n’est sans doute pas le fruit du seul hasard. Il faut, pour tenter de s’en convaincre, remonter brièvement le cours du temps pour se remémorer les grandes étapes qui l’ont conduit jusqu’en Normandie.

 

La Fayette

26 avril 1777 : il s’embarque, bravant l’interdiction du Roi et de sa famille, à Bordeaux pour un premier séjour en Amérique ; 31 juillet 1777 : le congrès américain, prenant en considération son dévouement, lui octroie le grade de major-général de l’armée américaine ; 11 septembre 1777 : Il est blessé à la jambe lors de la bataille de Brandywine et faillit être fait prisonnier ; 3 février 1779 : près avoir mené différentes batailles avec plus ou moins de réussite, il est de retour en France, à Brest, mandaté par George Washington de la mission de promouvoir la cause américaine ; Après avoir fait amende honorable et s’être fait pardonner l’excès d’enthousiasme et la désobéissance qui l’avait conduit à transgresser la volonté royale, le voici qui « achète » (Cela lui coûta, semble-t-il, la modique somme de 80 000 livres) le commandement du régiment de Dragons du Roi. Placé sous les ordres du maréchal de Vaux, il occupe un premier poste à Saint-Jean d’Angély, non loin de Rochefort, en Charentes, avant d’être affecté au Havre.

« Lorsqu’il arrive au Havre, (On sait qu’il y est le 1er janvier 1779), écrit Aline Lemonnier-Mercier dans une chronique parue dans un Cahier Havrais de recherche historique (1), la ville et le port sont depuis plus d’un an et demi transformés en une ville de garnison, plaque tournante des manœuvres terrestres et navales afin de préparer un débarquement en Angleterre ». Il est donc tout à fait possible, pour ne pas dire probable que ce soit à sa demande que La Fayette se soit vu attribué un poste au Havre. Sans aucun doute informé de ce qui s’y préparait, il paraît évident qu’il se soit montrer désireux d’apporter sa contribution à une entreprise qui pouvait nuire à la nation qui s’opposait alors à ses amis américains. Et qu’il y voyait une excellente occasion de leur manifester son attachement et son soutien. Du reste, quand il écrit le 12 juin 1779 depuis Saint-Jean d’Angély au président du Congrès : « Depuis quelques jours je suis dans cette petite ville, près du port de Rochefort où j’ai joint le régiment du roi, et où d’autres troupes que je commande dans ce moment sont stationnées. Mais j’espère quitter bientôt ce lieu, pour jouer un rôle plus actif et me rapprocher de l’ennemi commun » (2), n’a-t-il pas déjà en tête le projet de rallier Le Havre où se prépare activement la flotte d’invasion ? C’est ce que semble en tout cas confirmer le courrier qu’il adresse à George Washington dès le lendemain, 13 juin 1779, toujours depuis Saint-Jean d’Angély : « Je viens de recevoir, mon cher général, un courrier qui m’apporte l’ordre de me rendre immédiatement à Versailles, où je dois trouver M. le comte de Vaux, lieutenant-général, qui commande les troupes destinées à une expédition. Je serai employé comme aide-maréchal-général des logis, ce qui, dans notre service, est un poste très important et très agréable. Je servirai d’une manière qui me plaira, et me mettra en position de tout savoir et de me rendre utile » (3).

 

Grand Quai 1

Au Havre, La Fayette loge à l’Hôtel des Fermes Royales. Il est l’hôte de Philippe-François Cadran, le receveur des Fermes Royales, avec lequel il ne tardera pas à tisser de solides liens d’amitié, tout comme il le fera avec plusieurs familles havraises, les Limozin notamment. Tout en œuvrant à la préparation de la fameuse expédition qu’il appelle de tous ses vœux, il reste attentif aux événements qui se déroulent outre-Atlantique et collabore avec les armateurs, les négociants et les navigateurs havrais à l’organisation de l’envoi aux Insurgents d’armes et de munitions. Comme le faisait également, et ce depuis 1776, un certain Caron de Beaumarchais, le célèbre auteur du Barbier de Séville. Les routes des deux hommes se sont-elles croisées ? Se sont-ils côtoyés ? Ont-ils agi de concert ? Qui saurait le dire ? On n’en retrouve aucune trace, aucune preuve. Mais concernant ces expéditions de matériel de guerre, il est un détail pour le moins surprenant qu’il convient de noter : auraient été envoyés aux Amériques des canons qui défendaient la Citadelle et les remparts de la ville. À l’heure où l’on se préparait manifestement à un conflit ouvert avec l’Angleterre !

Néanmoins, les préparatifs vont bon train. La Fayette, entre autres, parcourt la Normandie en long, en large et en travers, veillant sur l’entraînement des troupes appelées à se regrouper et à embarquer au Havre. En juin 1779, les effectifs se montent à plus de 21 000 hommes et tous ne peuvent bien évidemment être cantonnés dans la cité océane. Le 20 juillet, on compte 203 navires réunis en rade du Havre. C’est un spectacle permanent qui attire en ville une foule de curieux qui viennent en masse assister aux préparatifs. On vient de Paris, essentiellement, mais d’ailleurs aussi sans aucun doute. L’archevêque de Reims fait le voyage, descend avec sa « suite » à l’hôtel de l’Aigle d’Or, rue de Paris.

 

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Un petit mot, brièvement, sur cette épée d’honneur qui lui fut donc remise le 27 août 1779 par le petit-fils de Benjamin Franklin, offerte par le congrès américain en signe de reconnaissance pour son engagement avec la cause de l’indépendance des États-Unis d’Amérique, au cours d’une cérémonie dont nous ne savons, en fait, que fort peu de choses, si ce n’est qu’elle s’est tenue dans l’enceinte du bâtiment des Fermes Royales. « L’artiste y avait gravé les noms de Montmouth, Barren-Hill, Gloucester et Rhode-Island, théâtres des combats où s’était distingué le jeune volontaire. Ces noms étaient accompagnés d’un ingénieux emblème : l’Amérique, délivrée de ses chaînes, offrait une branche de laurier à un jeune combattant, lequel était représenté faisant une blessure mortelle au lion britannique ; sur le revers on lisait, au bas d’un croissant lunaire, la devise de l’Amérique : Crescam ut prosim, et celle qu’avait adoptée La Fayette en partant pour le Nouveau-Monde : Cur non ? », nous apprend Auguste-Aimé Boullée dans une notice consacrée au Héros de l’Amérique (4).

Il faut cependant bien avouer qu’à cette époque, la renommée du marquis de La Fayette n’était pas encore parvenue jusqu’au Havre et que le héros de l’Amérique y résidait dans un quasi-anonymat. Pour preuve, Mademoiselle Le Masson Le Golft, dans ses annales consacrées à la période de 1778 à 1790, où elle se livre à un scrupuleux inventaire de tous les événements qui survinrent au Havre durant la dite période, ne mentionne son nom qu’à une seule reprise en 1779, et encore, d’une façon purement anecdotique : « Lundi 25 octobre… M. Parmentier apothicaire major de l’armée, et inventeur de l’art de convertir les pommes de terre en pain, exécute son procédé dans le réfectoire des Capucins en présence de MM. Les ducs d’Harcourt, d’Ayen, de Liancourt ; de MM. De Vaubecourt, de Puisségur, maréchaux de camp, le général de La Fayette, et d’une très grande quantité d’amateurs » (5).

Hélas pour La Fayette, l’expédition en Angleterre, avortée pour on ne sait quelle raison, ne se produira jamais. Il rentre à Paris pour assister à la naissance de son fils le 20 décembre 1779.

 

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Le 11 mars 1780, La Fayette s’embarquait à l’île d’Aix à bord de la fameuse Hermione qui devait le ramener aux Amériques où il devait s’illustrer et se couvrir de gloire aux côtés de Rochambeau lors de la bataille de Yorktown en octobre 1781. Il rentre en France, à Lorient, où son navire accoste le 18 janvier 1782. En 1784, il traverse à nouveau l’Atlantique, mais, cette fois, c’est dans un pays libre et indépendant qu’il pose le pied à New-York ce 4 août 1784. En compagnie de Washington, c’est une tournée triomphale qui l’attend au cours de laquelle sont multipliés les témoignages de reconnaissance, de gratitude et d’affection.

Il rentre en France le 20 janvier 1785. Auréolé de sa gloire le désormais Héros des deux mondes va entamer une carrière politique. Il adhère à la franc-maçonnerie et se faisant le chantre des idées nouvelles, il va jouer au cours de la Révolution de 1789 un rôle sans doute plus considérable encore que ce que l’on pourrait penser. Nous y reviendrons un peu plus tard…

Mais revenons au Havre, si vous le voulez bien. La Fayette, lui, y revint les 27 et 28 juin 1786. Il fait partie de la délégation qui accompagne le Roi Louis XVI pour sa visite dans la cité océane, la fameuse visite où le souverain va entériner le plan Lamandé. C’est la seconde et dernière fois où le nom de La Fayette est mentionné dans les annales de Marie Le Masson Le Golft : « Le monarque entra dans la ville par la porte du Perré accompagné du maréchal de Castries, du marquis de Ségur, des ducs d’Harcourt, de Beuvron, de Liencourt, de Coigni, de Polignac, de Villequier, du prince de Poix, du marquis de La Fayette et autres » (6). Comme on le voit, dans l’esprit de celle dont les différents ouvrages sont considérés comme des documents essentiels à la connaissance de l’Histoire de la ville, La Fayette était toujours considéré, même à cette époque, comme un personnage de second plan.

J’ai lu un jour, je ne me souviens plus où et n’en ai retrouvé aucune trace — mais, une chose est sûre, je ne l’ai pas rêvé —, que La Fayette avait pris une part active dans la création au Havre d’une section de la Société des Amis des Noirs. Après de longues recherches, je n’en ai trouvé aucune confirmation. Et puis, un attentif examen de la chronologie suffit à se convaincre que cela apparaît bien difficile et hautement improbable, pour ne pas dire tout simplement impossible. S’il est bien vrai que le Marquis œuvra, avec Brissot et l’abbé Grégoire, à la naissance de la Société qui militait pour l’abolition de la traite et de l’esclavage, et qu’il y prit une part très active, cela s’est fait à une époque où La Fayette n’avait plus mis les pieds au Havre depuis belle lurette. Et, si l’on peut remonter la piste au Havre, en 1789 notamment, de la dite Société, alors animée par un certain Charles Gamot, le nom de La Fayette n’y est nullement associé, en ce qui concerne la cité océane pour le moins.

 

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La Fayette est à nouveau au Havre le 11 juillet 1824, accueilli par le consul des États-Unis. Des Havrais sont allés à sa rencontre à Harfleur et lui font une escorte d’honneur sur la route qui le conduit jusqu’à la ville. Le 13, il embarque à bord du Cadmus sous les ovations de la foule qui s’est assemblée pour le voir partir pour un voyage triomphal aux Etats-Unis. Dans l’un de ses ouvrages, Jean Legoy rapporte qu’au cours d’un banquet auquel il assiste à la Nouvelle-Orleans (7), un toast est porté aux Havrais, preuve s’il en fallait que les Américains n’ont pas oublié l’aide que la cité océane leur a apporté durant la guerre d’indépendance. La Fayette est de retour au Havre le 5 octobre 1825. Les Havrais l’accueillent comme il se doit, avec tous les honneurs et aux cris de « Vive La Fayette ».

Quand La Fayette meurt le 20 mai 1834, les navires américains présents dans le port du Havre mettent leur pavillon en berne, nous dit Jean Legoy dans l’ouvrage cité ci-dessus. Seulement les pavillons des navires américains ? Nul doute que l’ensemble des Havrais qui avaient au fil du temps tissé des liens d’amitié et d’estime avec celui qui venait de disparaître se sont sentis concernés et touchés par cette funeste nouvelle et que, dans bien des familles, plus encore que cela dut être le cas sur l’ensemble du territoire, le sentiment de tristesse et de deuil a prévalu à l’évocation du Héros des deux mondes.

 

Nous avons évoqué un peu plus haut le rôle que joua La Fayette, parfois même sans doute à « l’insu de son plein gré », dans l’émergence et les développements de la Révolution de 1789. Pour approfondir un peu plus mon propos, je vais m’autoriser un instant de digression. Un petit « hors-sujet », comme on dit, car c’est un aspect du personnage, qui, comme tout homme, avait tout autant ses zones d’obscurité que de lumière, me tient à cœur.

On le sait, on l’a dit, on l’a écrit, en 1789, les temps sont durs. Certes, les rudes hivers, les mauvaises récoltes, les disettes n’ont pas épargné le pays de Caux. Certes, le coût de la vie a pesé lourdement sur le quotidien des Havrais qui ont assisté à l’embrasement du prix du pain, des loyers, des denrées essentielles à la survie des plus humbles. Mais ça ne date pas d’hier. Les temps, pour les plus modestes, ont toujours été difficiles. Ce qui est sûr, c’est qu’en 1789, comme ce fut souvent le cas dans les temps passés, la colère gronde. Mais de là à imaginer ce qui était en train de se préparer… Ce dont il faut se persuader, c’est que les Français, quoi qu’on en dise et quoi qu’il leur en coûte, restaient dans leur immense majorité, attachés au Roi. À ce qu’il représente, au symbole. Et d’ailleurs, tant en France qu’alentour, les peuples n’ont jamais connu autre chose que la royauté. Comment, dès lors, imaginer qu’un autre régime pourrait un jour se substituer à cette institution ancestrale et tutélaire. Alors, si les Français expriment de plus en plus ouvertement leur mécontentement, il ne viendrait toutefois à l’idée de personne que l’on puisse se passer du Roi, de ce qu’il représente, de ce qu’il symbolise pour tous les citoyens, quelle que soit la position sociale ou la condition économique de chacun. Au pire, d’aucuns ont peut-être envisagé de destituer ce Roi-ci pour le remplacer par celui-là, mais, en aucun cas, qu’il puisse y avoir à la gouvernance du pays autre chose qu’un Roi.

Quelques historiens, dont je partage totalement le point de vue, n’hésitent pas à dire que La Fayette fut l’élément déclencheur de la Révolution de 1789. Celui qui alluma la mèche, à défaut de mettre le feu aux poudres.

Rentré en France au mois de janvier 1785, le marquis apparaît revêtu du costume de héros de cette liberté conquise de haute lutte. Sa popularité est immense. Il est passé le temps où, aux yeux d’une Marie Le Masson Le Golft, il n’était qu’un simple figurant. Un second rôle, tout au plus. Il est devenu l’équivalent de ce que sont aujourd’hui nos rock-stars. Il est connu comme le loup blanc, son nom est sur toutes les lèvres. Ne se dit-il pas que, dans chaque foyer français, jusqu’au plus profond de nos campagnes, il y a un portrait de la Fayette ? Il entreprend ce que l’on appellerait de nos jours une tournée triomphale, va de ville en ville, bat la campagne. Il est reçu dans tous les salons mondains, dans toutes les assemblées de notables, dans les cercles en vogue, par tous les groupes influents. Partout où il va, il raconte « sa » guerre d’Amérique. Partout, il parle de liberté, d’égalité, de fraternité. Il a ramené dans ses bagages les notions d’égalité civique, de souveraineté nationale, de refus des privilèges, d’affirmation des droits de l’homme, et il a sans doute des rêves de monarchie constitutionnelle. Et, surtout, il est le premier à prononcer le mot magique : « République ». Un mot qu’on avait jusqu’alors jamais entendu mais qui ne tardera pas à faire chavirer le cœur des Français… et le régime.

Voilà, sans doute, comment il a semé la petite graine dont allait éclore l’arbre dont les ramifications et les ramures allaient éclore, grandir, se développer et étendre bientôt leur ombre sur le pays tout entier. Comment a germé dans certains esprits, oh, certes, pas les plus humbles, pas les plus nécessiteux, je vous l’accorde, l’idée que cette révolution en marche pouvait mener sur d’autres sentiers que ceux de la Royauté. D’autres chemins tout aussi hasardeux, tout aussi chaotiques. On sait tous ce qu’il en advint… et que pour les petites gens, hélas, cela ne changea pas grand-chose durant de longues et douloureuses années…

Mais encore, pour ce qui concerne cette dernière partie, il ne s’agit que de mon avis, de mon sentiment, et je vous en laisse seuls juges…

 

1) « La Fayette, Le Havre et les Amériques », Aline Lemonnier-Mercier, Cahier Havrais de recherche historique N°66, 2008.

2) « Mémoires, correspondance et manuscrits du général La Fayette », publiés par sa famille, 1837-1838.

3) « Mémoires, correspondance et manuscrits du général La Fayette », publiés par sa famille, 1837-1838.

4) « Notice sur le général La Fayette (Imprimée par extraits dans la Biographie Universelle ») », Auguste-Aimé Boullée, 1841.

5) « Le Havre au jour le jour de 1778 à 1790 », édition du manuscrit de Marie Le Masson Le Golft, présenté par Philippe Manneville, 1999.

6) « Le Havre au jour le jour de 1778 à 1790 », édition du manuscrit de Marie Le Masson Le Golft, présenté par Philippe Manneville, 1999.

7 « Le peuple du Havre et son Histoire, tome 1 », Jean Legoy, 1983.

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Commentaires
G
Bonjour,<br /> <br /> J'ai lu avec un grand intérêt cette page sur La Fayette...<br /> <br /> J'ignorais complètement son passage au Havre... et pourtant de fut pour lui un moment important de son engagement envers l'Amérique !<br /> <br /> Des Havrais cherchent comment continuer l'animation de la ville après cette année des 500 ans du Havre : voilà une belle page dont devrait s'emparer ceux qui veulent reprendre l'histoire du Havre...<br /> <br /> les Anglais n'y ont pas la bonne part... mais là les Havrais ressentent toujours cette friction avec nos Voisins de Manche ! :-)<br /> <br /> <br /> <br /> Merci encore pour cette étude qui m'ouvre les yeux sur notre ville et sa place dans le monde.
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H
Les Français de 1789 étaient attachés à la royauté pendant la révolution, ce n’est qu’avec la terreur que les mentalités changèrent et encore, on pourrait mettre sous la responsabilité que de quelques hommes la mort du monarque, et non de la majorité des Français.<br /> <br /> Mais est-ce que cela a changé fondamentalement de nos jours ? Ne considèrerons-nous pas le président de la République comme un monarque que nous pouvons « « guillotiner » » tous les cinq ans… ?<br /> <br /> Digression aussi de ma part, pardon Gérard.
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